Stop aux profils vides qui font fuir les sugar daddies et sugar mommies. Tu veux vraiment matcher avec quelqu’un de qualité ? Alors arrête de faire n’importe quoi et écoute bien.
Parce que oui, ton profil actuel ressemble probablement à celui de 90% des autres. « Je cherche quelqu’un de généreux, j’aime voyager, je suis spontané. » Bâille. Si tu continues comme ça, tu vas finir avec des propositions douteuses ou carrément dans le vide intersidéral des apps.
Le sugar dating dans la communauté LGBTQ+, c’est pas du tout-venant. Ça demande de la finesse, de l’authenticité et surtout de savoir ce que tu vaux vraiment. Alors on va décortiquer ensemble ce qui marche et ce qui fait fuir, parce que franchement, tu mérites mieux que tes échecs actuels.
Avant de foncer tête baissée, posons les bases. Le sugar dating, c’est pas de la prostitution déguisée ni un plan drague classique. C’est un accord clair entre adultes : une personne mature et établie (le sugar daddy ou la sugar mommy) offre un soutien financier, du mentorat et des expériences à une personne plus jeune (le sugar baby, sugar boy ou sugar girl) en échange de compagnie, de complicité et parfois d’intimité.
Dans notre communauté, ça prend des formes particulières :
Sugar Daddy gay : Un homme mûr qui accompagne financièrement un jeune homme. Souvent, c’est autant du mentorat que de la générosité.
Sugar Mommy lesbienne : Une femme établie qui guide et soutient une femme plus jeune. La transparence est cruciale dans ces relations.
Sugar Baby queer : Parce que les identités non-binaires existent aussi et méritent leur place.
Le truc, c’est que chaque relation est unique. Certaines sont purement platoniques (mentorat, networking), d’autres incluent de l’intimité. L’important ? Que tout soit discuté et consenti dès le départ.
Ta première photo, c’est celle où tu fais ton mystérieux avec des lunettes de soleil ? Mauvaise pioche. Ou pire, celle où on voit que tes abdos mais pas ton visage ? Double peine.
Un sugar daddy ou une sugar mommy, ça investit pas sur du flou artistique. Ils veulent voir à qui ils parlent. Pas besoin d’être un mannequin, mais sois authentique et visible.
« Je cherche quelqu’un de sérieux. » « J’aime les bonnes choses de la vie. » « Je suis discret. »
Félicitations, tu viens de décrire 50 000 autres profils. Ta bio doit révéler ta personnalité, pas réciter des généralités. Un sugar daddy veut savoir ce qui te rend unique, pas ce que tu as copié-collé depuis Google.
Si ton profil ne parle que de fric, tu passes pour un profiteur. Même dans le sugar dating, la dimension humaine compte énormément. Les sugar daddies et mommies fuient les opportunistes transparents.
Ta photo principale doit montrer ton visage clairement, avec un sourire naturel. Pas de selfie dans ta salle de bain, s’il te plaît.
Ensuite, diversifie : une photo en situation (au resto, en voyage, avec des amis), une autre qui montre tes centres d’intérêt. Tu fais du sport ? Montre-le. Tu aimes l’art ? Prends-toi en photo dans un musée.
L’idée : donner envie d’en savoir plus sur ta vie, pas juste sur ton physique.
Oublie les clichés. Raconte plutôt ce qui te passionne vraiment. Tu étudies ? Précise dans quoi et pourquoi ça te fait vibrer. Tu as des projets ? Évoque-les.
Exemple : « Étudiant en architecture qui rêve de concevoir des espaces inclusifs. Amateur de jazz et de bonne bouffe. Je cherche quelqu’un qui partage l’envie de découvrir et de grandir ensemble. »
Tu vois la différence ? On comprend qui tu es et où tu vas.
Sans tomber dans le transactionnel, précise ce que tu cherches. Du mentorat ? Des expériences culturelles ? Un soutien pour tes études ? De la compagnie lors de voyages ?
Cette clarté évite les malentendus et attire les personnes alignées avec tes besoins.
Les sugar daddies gays, c’est pas juste des hommes riches qui s’ennuient. Souvent, ce sont des entrepreneurs, des cadres sup ou des professions libérales qui ont réussi mais manquent de temps pour les rencontres classiques.
Ils cherchent :
Ce qu’ils fuient : les drama queens, les profiteurs évidents et ceux qui confondent sugar dating et escort.
Les sugar mommies lesbiennes ont leurs propres attentes. Souvent femmes d’affaires, avocates ou dans des postes de direction, elles valorisent l’indépendance et l’authenticité.
Elles apprécient :
Pour les rencontrer, des plateformes spécialisées comme Sugar Daddy and Lesbienne Mommy Dating offrent un cadre sécurisé où les attentes sont claires dès le départ.
Tu crois que mentir sur tes 3 ans de plus va t’aider ? Détrompe-toi. Les sugar daddies et mommies ont de l’expérience, ils repèrent les bobards à des kilomètres.
« Salut, tu peux m’aider pour mes factures ? » Non mais tu rêves ? Le sugar dating, c’est une relation qui se construit. Personne ne va claquer du fric pour un inconnu.
Tu n’es pas Beyoncé. Si quelqu’un s’intéresse à toi et que tu réponds par monosyllabes, ne t’étonne pas qu’il passe son chemin.
« Étudiant en médecine passionné par la recherche. J’aimerais rencontrer quelqu’un qui pourrait me conseiller sur mon parcours tout en partageant de bons moments. Amateur de théâtre et de cuisine, je pense qu’on apprend autant en donnant qu’en recevant. »
« Jeune créatrice de mode qui monte sa boîte. Entre les rendez-vous clients et les nuits blanches sur mes créations, j’aimerais rencontrer une femme inspirante qui a déjà tracé sa route. J’adore les vernissages et les discussions qui finissent à 3h du matin. »
« Artiste intermittent qui jongle entre ses créations et ses petits boulots. Je cherche une relation basée sur l’échange et la découverte mutuelle. Passionné de voyages et de photographie, je pense qu’on a tous quelque chose à apprendre des autres. »
Oublie Grindr ou Tinder pour le sugar dating. Ces apps sont inadaptées. Mise plutôt sur des sites dédiés qui permettent de préciser clairement tes attentes.
Vernissages, conférences, événements business LGBT+… Les sugar daddies et mommies fréquentent ces lieux. C’est l’occasion de rencontres plus naturelles.
LinkedIn peut être ton allié. Participe à des discussions, montre ton expertise dans ton domaine. Tu pourrais attirer l’attention de quelqu’un qui cherche justement ton profil.
Commence par quelque chose de personnel lié à son profil. « J’ai vu que vous étiez dans l’immobilier, ça doit être passionnant en ce moment avec tous les changements du marché. »
« Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre travail ? » plutôt que « Vous gagnez combien ? ». Nuance.
Partage tes réflexions, tes projets, tes questions. Les sugar daddies et mommies adorent les esprits curieux.
Pas dès le premier rendez-vous. Laisse la relation se construire un peu avant d’aborder les aspects pratiques.
« J’aimerais qu’on puisse discuter de comment notre relation pourrait m’aider dans mes projets » plutôt que « Tu me donnes combien ? ».
« En échange, je serais ravi de vous accompagner à vos événements et de partager ma passion pour l’art contemporain. »
Café, restaurant, vernissage… Jamais directement chez lui ou elle.
Si quelque chose te paraît louche, barre-toi. Ton intuition vaut tous les conseils du monde.
Tu fixes tes limites et tu t’y tiens. Personne n’a le droit de te pousser à faire ce qui te met mal à l’aise.
Le sugar dating dans la communauté LGBTQ+, c’est pas un plan de facilité. Ça demande de la stratégie, de l’authenticité et de la patience. Mais quand ça marche, ça peut vraiment transformer ta vie : financièrement, professionnellement et personnellement.
Alors arrête de faire comme tout le monde. Créé un profil qui te ressemble vraiment, cherche aux bons endroits et surtout, respecte-toi assez pour ne pas accepter n’importe quoi.
Le bon sugar daddy ou la bonne sugar mommy existe. Mais il faut que tu sois à la hauteur pour l’attirer et le garder.
Prêt à arrêter de perdre ton temps avec des profils ratés ? La balle est dans ton camp. Et si tu galères encore, viens nous raconter tes aventures en commentaire, on rigole ensemble et on trouve des solutions.